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Liège, Belgium
Né à Bruxelles dans une famille d'origine grecque, turque, albanaise et bulgare. Etudes secondaires gréco-latines. Licence en Histoire de l'art, Archéologie et Musicologie de l'Université de Liège. Lauréat de la Fondation belge de la Vocation. Ancien journaliste à La Libre Belgique et La Gazette de Liège. Actuellement Chargé de mission développement et médias à l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Directeur artistique-adjoint du Festival des Nuits de Septembre. Enseigne l'Histoire sociale de la musique aux Alumni de l'Université de Liège.

mardi 5 février 2008

"Shirley"!

Je peux être très bon public avec certains artistes. Ce qui revient à dire inconditionnel... Shirley Bassey fait partie de ces interprètes qui me touchent à tous les coups, tant son timbre exerce une effervescence inexplicable.

J'ai eu une nouvelle fois l'occasion de l'expérimenter, avec l'album "Shirley" reçu ce matin des USA. Bassey l'enregistre pour la Columbia en 1961 avec l'orchestre très peu "british" de Geoff Love, une formation londonienne extraordinairement rythmée qui avait déjà gravé le premier disque de la chanteuse galloise. "Shirley' comprend quelques grands classiques de l'Easy Listening : In the still of the night, Let there be love, Every yime we say googbye, transcendés par cette jeune femme de Cardiff alors âgée d'à peine 23 ans!

Le matériau vocal y est comme de coutume éblouissant. La voix est espiègle, sensuelle et souriante comme lors d'un état de grâce amoureux avec ce petit voile de fragilité qui teinte d'une incroyable chaleur l'ensemble des mélodies (All at once, I'm in the mood for love et There will never be another you sont des étoffes de velours) et invite même à la perdition des sens (So in love ou Too late now).

Bassey peut être féline aussi. Dans les atmosphères de cabaret "jazzy", sa voix fusionne idéalement avec les cuivres sublimes qui pourfendent l'espace de leur ironie cinglante (For every man there's a woman est étourdissant, pareil pour If I were a bell et I'm shooting high). Elle achève son auditeur à chaque lancer de ses fameux aigus à l'héroïsme puissant et sans l'once d'une crispation.

Pas un des douze opus du disque n'est mineur. Je le classe volontiers au sommet de la discographie de l'artiste, au même titre que "The Fabulous Shirley Bassey", "And I love you so" et les trois "James Bond's songs". "Shirley" est disponible sur Itunes sous deux formes : seul ou associé (pour le même prix) à l'album "Let's face the music" qui comporte également quelques perles...

2 commentaires:

Pierre-Jean a dit…

Goldfingerrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Anonyme a dit…

Je partage votre admiration pour Shirley Bassey !
Marianne