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Liège, Belgium
Né à Bruxelles dans une famille d'origine grecque, turque, albanaise et bulgare. Etudes secondaires gréco-latines. Licence en Histoire de l'art, Archéologie et Musicologie de l'Université de Liège. Lauréat de la Fondation belge de la Vocation. Ancien journaliste à La Libre Belgique et La Gazette de Liège. Actuellement Chargé de mission développement et médias à l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Directeur artistique-adjoint du Festival des Nuits de Septembre. Enseigne l'Histoire sociale de la musique aux Alumni de l'Université de Liège.

jeudi 31 janvier 2008

Pétrarquisme argentin

J'écoute à nouveau la nuit tango de Soledad, donnée la semaine dernière à la Salle Philharmonique de Liège (et hélas interrompue peu avant les douze coups de minuit). Pénombre et solitude conviennent à la musique de Piazzolla.
Manu Comté la transcende. Son accordéon plonge dans des abîmes de désespoir curieusement délectables. Une stimulante mélancolie. Des sensations contradictoires qui évoquent l'oximore de Pétrarque : tristesse jouissive, plaisir des amours contrariées, fragments jubilatoires de douloureuses nostalgies. Il y a tout cela dans le jeu de Manu Comté.
Il est l'âme de Soledad...

2 commentaires:

Séverine a dit…

L'accordéon est un instrument à redécouvrir. Au diable l'image désuète du bal musette ringard ! L'accordéon d'aujourd'hui, comme nous le livrent Manu Comté ou Didier Laloy, est émouvant, animé d'un souffle presque humain, il est comme leur seconde voix, d'une souplesse extraordinaire. Je me réjouis d'aller écouter Didier Laloy le 29 février à Sprimont... de découvrir bientôt Tuur Florizone... et de réentendre Manu Comté dès que possible !

Stéphane DADO a dit…

A titre informatif Séverine, Manu Comté a commandé la fabrication d'un bandonéon diatonique qui aura la particularité d'offrir des doigtés moins complexes. Cet instrument devrait être achevé en 2009... On se réjouit d'en entendre les sons.