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Liège, Belgium
Né à Bruxelles dans une famille d'origine grecque, turque, albanaise et bulgare. Etudes secondaires gréco-latines. Licence en Histoire de l'art, Archéologie et Musicologie de l'Université de Liège. Lauréat de la Fondation belge de la Vocation. Ancien journaliste à La Libre Belgique et La Gazette de Liège. Actuellement Chargé de mission développement et médias à l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Directeur artistique-adjoint du Festival des Nuits de Septembre. Enseigne l'Histoire sociale de la musique aux Alumni de l'Université de Liège.

dimanche 17 février 2008

Promenades marginales avec Alechinsky

Samedi après-midi on ne peut plus bruxellois à l’invitation de mon amie Marianne G. Embarquement pour les Musées Royaux des Beaux-arts (j'en profite pour devenir Amis des Musées) afin d'y admirer la très belle rétrospective organisée à l’occasion des 80 ans de Pierre Alechinsky, de A à Y.

Alors que les qualités plastiques des principaux membres du groupe Cobra (Asger Jorn ou Karel Appel) m’ont toujours paru simplistes, brutales, rudimentaires et donc inélégantes, j’ai toujours été fasciné par les gravures ou tableaux d’Alechinsky. Du moins par l’Alechinsky qui s’est révélé à lui-même, à partir de 1965, avec Central Park.

Dès ce moment, chacun de ses tableaux développera le principe des « remarques marginales » : une image centrale sera encadrée par une série de vignettes réparties sur les quatre côtés de cette image. Inspirées par la bande dessinée et les arts de la gravure, ces vignettes complètent ou commentent « en marge » la représentation centrale à la manière d'une écriture. Il se crée des rapports fascinants entre les deux strates picturales : les « remarques marginales » sont soit la représentation du dessin central vu sous un angle différent (transposition du thème), soit une déclinaison nouvelle de cette représentation principale (variation sur le thème), soit encore l'apport d'une donnée iconographique inédite qui oriente et enrichit le sens de la figure centrale (contrepoint de thèmes).

Dans tous les cas de figure, Alechinsky semble vouloir offrir une vision globalisante de son sujet, sorte de synthèse de points de vue qui fera dire à un Ionesco que cet art est comme "la réunion de l'intérieur et de l'extérieur. L'intérieur et l'extérieur se heurtent dans son travail et ont l'air d'en sortir, cabossés. Ce cabossage, si je puis dire est le résultat de ce mélange."



Alechinsky est fascinant par la perfection de ses compositions qui touche aussi bien les images dépouillées que les grands tableaux surchargées. Cela tient à l’équilibre des pleins et des vides, aux répartitions harmonieuses des masses, aux contrastes de couleurs parfaits, à l’élégance des lignes qui se déroulent comme de mystérieuses écritures. L’influence de l’estampe extrême-orientale est manifeste dans cette manière de faire, sentiment qui est corroboré par le fait qu’Alechinsky est allé à Kyoto, en 1955, et qu’il y réalisa un film sur les graveurs et les calligraphes japonais.



Outre cette qualité de la mise en forme, il y a chez Alechinsky une incroyable tension stylistique : dessin au trait nerveux esquissé avec frénésie, vibration forte provoquée par la combinaison des hachures multiples, horreur du vide, expressionnisme de l’image, force de la peinture à l’acrylique ou de l'encre sur le papier marouflé sur toile. Cette énergie de vie est complétée par la présence d’images graphiques récurrentes : serpents (des cobras évidemment), mer, pelures d'orange, chutes d'eau ou volcans... qui se déclinent sur tous les formats et tous les supports.



Autre aspect plus marginal, mais non moins intéressant, Alechinsky fait feu de tout papier, en particulier les papiers anciens qu'il commence à collectionner à partir des années 60 : vieilles cartes postales, factures d'hôtel, actions au porteur, lettres sous pli, cahiers d'écoliers auxquels ils redonnent non sans humour une nouvelle vie financière par ses ajouts à l'aquarelle ou à l'encre de Chine.

Enfin, les livres ont une place considérable dans l'exposition. Parce qu'Alechinsky est un illustrateur de première importance pour ses contemporains à commencer par Dotremont, Octavio Paz et d'autres. Parce que le peintre est également l'auteur d'un nombre d'opus littéraires ou critiques impressionnants qui clarifient en partie sa pensée picturale.

La rétrospective bruxelloise propose près de 200 pièces exceptionnelles, des premiers essais influencés par l'art de Picasso jusqu'aux réalisations les plus récentes, parmi lesquelles le très beau Terril, XXV (2006), tondo d'une beauté suprême.

25 commentaires:

Stéphane DADO a dit…

Plus encore que le Catalogue de l'expo, je recommande le Catalogue raisonné des affiches d'Alechinsky, publié en 2007 chez Ides et Calendes. Petit bijou d'élégance et de drôlerie... Une des plus belles : celle conçue pour le Musée Apollinaire de Stavelot en 1987. Une des plus drôles : celle qui reprend, en 1971, ce mot de Christian Dotremont : "L'art est mort, c'est le moment d'en faire".

Anonyme a dit…

Est-ce un blog ? Ou une version belge de Wikipedia ? Ne comprends pas votre démarche... Fustigez-vous le pédantisme de l'Université en le singeant ? Est-ce une parodie ?

Stéphane DADO a dit…

On peut retourner la question : qu'est-ce qu'un blog : un lieu où l'on décortique son narcissisme à longueur de temps? Un site de déconnade supplémentaire? Une tribune politique ? Sans doute tout cela. N'aimant ni parler de moi, étant entouré de sites ou de médias qui traitent tout à la rigolade et ne lisant pas les tribunes où l'opinion publique déverse ses stéréotypes petits bourgeois, j'ai eu envie de me créer mon espace personnel où seraient rassemblés à la fois mes impressions sur un artiste, une oeuvre, une émission et des données historiques ou artistiques que je ne souhaite pas oublier par la suite, ayant une assez mauvaise mémoire. Tant qu'à faire autant partager cela puisqu'il y a des amis à qui cela plaît. Si cela ne correspond pas à votre définition du blog, je n'y peux rien et je vous recommande de ne plus revenir. Je ne tiens d'ailleurs pas à rentrer dans quelque définition que ce soit.

Je me satisfait du plaisir d'écrire et des nombreux retours sympathiques dont certains lecteurs me font part, ici ou en dehors du blog.

Je ne tiens enfin nullement à singer qui que ce soit ni à fustiger le pédantisme (s'il y en a un?) de l'Université...

Pierre-Jean a dit…

Ah Anonyme, la hauteur de vue de votre commentaire n'a d'égal que votre courage à signer votre billet.
Pour revenir à l'expo Alechinsky, il est amusant de noter qu'Yves Leterme a eu son malaise lors d'une visite de groupe 100% politique guidée par le maître qui avait fait le déplacement de Bougival...
Sans entrer dans une polémique, je n'ai jamais été sensible à la démarche de ce peintre...mais question de goût personnel.

Anonyme a dit…

Moi j'aime ce blog. L'écriture est remarquable. Dense mais belle. Rien à voir avec wikipedia. Vous y avez vu des articles sur Equipe 57? sur Yourcenar interrogée par Pivot? sur le dernier film des Coen. Moi pas. La pensée de SD est très synthétique et pédagogique. Elle va à l'essentiel. Elle peut être doctorale, je la trouve très personnelle et réfléchie. Il a beau dire qu'il n'aime pas parler de lui, c'est son goût qui se révèle à chaque ligne. Si cela ne ressemble pas aux autres blogs, tant mieux. J'en redemande.

Anonyme a dit…

Si vous n'aimez pas cela, courageux anonyme, n'en dégoûtez pas les autres. Il y a assez de dépotoirs qui vous conviendront. Philippe

Rocher a dit…

Il fallait répondre Dado, c'est bien ... les chiens aboient et la caravane passe...
Nous on aime tes billets, continue

Anonyme a dit…

ben dites donc on se demande de quel côté se situe l'intolérance! PArdon de rappeler - j'en sais quelque chose - qu'à partir du moment où on s'exprime publiquement, on doit accepter tous les commentaires, même désagréables. Et il n'y pas grande différence entre les "anonymes" et les pseudonymes de complaisance.

En quoi les questions de "l'anonyme" sont-elles inconvenantes ou manquent-elles de hauteur? Si Stéphane n'accepte pas la critique et n'attend que commentaires louangeurs de son fan-club, où réside l'intérêt de ce blog?
"Il n'est point d'éloge flatteur sans la liberté de blâmer"...

Quant à certaines notions, il faut se garder de trop les manier, voire les manipuler, de crainte qu'elles vous reviennent comme un boomerang dans la figure. Ainsi la notion de "stéréotype petit bourgeois" ou de conformisme. Il n'y pas pire conformisme que l'anticonformisme érigé en..stéréotype. Par exemple quand on parle d'un artiste ou d'un créateur !!

Stéphane DADO a dit…

Je n'attends nulle critique, positive ou négative. J'ai choisi ma ligne éditoriale, elle plaît ou elle ne plaît pas mais je ne ne donne à personne le droit de m'imposer une autre tenue sous prétexte qu'un blog serait ceci ou cela... Il ne s'agit pas d'intolérance, mais du respect du droit à la différence ce que l'anonyme du 2e commentaire n'a visiblement pas envisagé.

Anonyme a dit…

@ Anonyme Un blogue est un espace d'expression individuelle et de dialogue. Vous pouvez contester les idées émises, mais la démarche de son créateur n'appartient qu'à lui. Si ça ne vous plait pas, laissez le tomber comme un vulgaire pronom personnel de la première personne et passez au suivant, il y en a des millions.

Anonyme a dit…

En parlant de pseudonymes de complaisance, vous devenez insultant JRP. Vous ne reconnaissez pas aux autres le droit de penser autrement que vous, de s'exprimer autrement que vous. Je ne pas intéressée par les propos d'anonymes grincheux, je viens ici pour lire des textes différents de ce qu'on trouve d'habitude. Cela agace les intolérants, qu'ils aillent ailleurs. Claudia Orban-Charlier

Rocher a dit…

Et si tout simplement le monde des boboblogueurs, egoblogueurs et autres venait de découvrir sa narcissique platitude, sa suffisance, les limites de son savoir ...
J'ai dit "off" à Stéphane que d'avoir viré l'anonyme était un fait de censeur, et la censure n'a pas lieu d'être sur un espace de parole libre, agir sous la colère c'est faire acte de faiblesse et d'intolérance, mais connaissant l'animal c'est un défaut qu'il arrivera à corriger, pour peu qu'il sache écouter et entendre...
En tant qu'ex fan je persiste et signe sur la qualité, la brillance de l'écriture, la profondeur des analyses, la pertinence des réflexions et surtout cet indéfectible qualité à vouloir partager son enthousiasme et sa grande curiosité intellectuelle, là parfois il faut s'accrocher, la barre est souvent haute, quitte à se sentir un peu boulet ... ça en vaut la peine ! (clin d'oeil)
Jean-Pierre

Pierre-Jean a dit…

Juste pour dire que l'élimination du commentaire de l'anonyme est une très bonne chose et absolument pas un geste de censeur. Depuis 8 ans que je traine sur le Web et sur des forums ou autres, le nombre d'attaque par le biais de pseudonymes est incalculable et que pour certains c'est une philosophie de vie dont le but est de faire fuir ou de dégouter le maximum d'internautes...L'un des éléments clefs de la bonne entente et de la convivialité c'est justement de bien modérer et de ne pas hésiter à virer les incommodants...
Sur un des aspects au fond soulevé par ce sujet, je vous mentionne un excellent article du SVM du mois sur "dénigrement et intox sapent le Web littéraire : quand la critique tourne au vinaigre", c'est p 56=58...

Stéphane DADO a dit…

Je donne raison à Pierre-Jean.
Je pense n'avoir pas de temps à perdre avec des esprits malveillants ou jaloux... La ligne éditoriale me regarde, elle n'a le droit d'être jugée par personne d'autre. Si le blog est un lieu public, il reste, comme l'écrit Alain fondamentalement un espace d'expression individuelle. Certains blogs ne permettent d'ailleurs pas de déposer des commentaires... ce qui prouve qu'ils sont l'émanation de leur seul auteur. C'est donc un leurre de confrondre blog et forum public.

Quant à la critique, il ne faut pas tout confondre non plus : je ne tolère pas qu'on s'en prenne au choix de mes sujets ou à leur traitement stylistique, mais j'ai toujours accepté la divergence de point de vue sur une oeuvre ou une idée philosophique. Tant que cela se fait dans un esprit de courtoisie et de respect mutuels.

Enfin, je ne tiens pas à prendre de positions "conformistes" ou "non conformistes" sur quoi que ce soit : j'exprime ce que je ressens, en fonction de mon expérience, de mes limites et imperfections. Ce qui signifie que je ne m'intéresse pas aux effets de mode, trop temporaires, instables et de nature à exclure plus qu'à fédérer. Pour cette raison, je ne peux admettre la remarque de l'anonyme qui pense qu'un blog est ceci ou cela. Je méprise par dessus tout les gens qui ont des idées préconçues sur tout et de véritables avis sur pas grand chose...

P.S. : PJ, c'est quoi le SVM?

Pierre-Jean a dit…

SVM: Science et vie Micro

Anonyme a dit…

Stéphane, je ne comprends pas ta dernière réaction. Un "aveu de faiblesse" selon les termes d'un autre Jean-Pierre ici même? en tout cas une position contraire au portrait que tu as fait de toi-même en tête de ce blog.
"Je ne tolère pas qu'on s'en prenne au choix de mes sujets ou à leur traitement stylistique". "ce n'est pas un forum public". En gros, je dis et j'écris ce que je veux (et on sait que tu n'es pas avare de vacheries sur certains de tes contemporains !) mais je ne tolère que les commentaires approbateurs (Vas-tu virer celui de Pierre-Jean qui n'aime pas Alechinsky?)

Le plus étonnant c'est que tout ce débat part d'un "commentaire" que tu as censuré et qui ne concernait ni toi ni ton blog mais...Anatole France. Comme si tu avais pris la remarque formulée sur cet écrivain comme une attaque personnelle!
Alors qu'aucun commentaire, anonyme ou signé peu importe, n'a jusqu'à présent, porté sur le contenu, les sujets ou le style de ton blog. (Par galanterie je me suis abstenu de relever l'inanité du propos d'une dame - de tes amies? - qui me taxe d'intolérance, elle est bien bonne celle-là !).
Ce qui survient parfois sur un blog, je l'ai expérimenté sur le mien, ce sont des prises de bec entre "commentateurs", et dans ce cas l'auteur du blog est fondé à exercer sa vigilance et parfois à supprimer certains propos, j'ai dû le faire parfois, à regret. Mais de combien de contributions intéressantes, de points de vue contradictoires et complémentaires me serais-je privé si je n'avais pas laissé mes lecteurs émettre librement des commentaires?
Tu pourrais parfaitement publier ce blog sans autoriser de commentaire ou en restreindre l'accès par un codage. Dès lors que tu laisses la porte ouverte, tu n'as rien à craindre du débat que tes positions peuvent susciter. Et quand une remarque, une question, une critique te poussent à préciser ta pensée ou ton opinion, c'est plutôt enrichissant pour tout le monde non?

Anonyme a dit…

JPR, le deuxième commentaire de cette série a dû vous échapper

Anonyme a dit…

Stéphane, essayez d'être simple et vrai dans votre blog plutôt que d'asséner aux lecteurs une encyclopédie de la culture d'avant garde. Ce que j'apprécie justement à l'OPL, c'est l'ouverture d'esprit et le fait que vous ne méprisez pas le public. A la différence de ce que vous faites dans ce blog...

Laurence a dit…

Anonyme, en quoi ce blog n'est pas clair ou trop élitiste. Les sujets sont séduisants. Je ne me sens pas méprisée en lisant les textes. Au contraire, plus éclairée. Votre propos est exagéré. C'est de la mauvaise foi!

Stéphane DADO a dit…

A J.-P.R.

Merci pour ton intervention. En réalité, nous partageons le même point de vue...
Mais nous parlons pas de la même chose : ma remarque, comme l'a très bien compris Alain dans son commentaire, s'adresse non pas au détracteur d'Anatole France - qui a effectivement le droit de ne pas aimer l'auteur tout comme il a le devoir de respecter ceux qui l'apprécient - mais à l'auteur de la 2e remarque sur cette page avec son "Est-ce un blog? ou une version belge de Wiki. etc."...

Effectivement, je ne peux accepter que l'on me reproche de m'orienter vers des sujets plus ciblés, surtout culturels que je traite d'une manière soit journalistique soit universitaire (ma double formation). C'est un choix qui est mien et personne n'a à m'ordonner quoi que ce soit sur ce contenu, sa forme ou son développement. Si ces paramètres ne plaisent pas dès le départ, il y a effectivement d'autres sites plus adaptés pour que les internautes insatisfaits passent leur chemin.

A l'inverse, qu'Untel aime ou n'aime pas tel peintre, tel film ou telle idée, c'est tout à fait normal, le débat est libre, c'est par lui que les idées s'enrichissent, et jusqu'à présent, nous n'avons pas cessé collectivement de l'alimenter et de nous enrichir de nos différences. Personne, à commencer par moi, n'est détenteur d'une vérité en matière de goût, de politique, de philosophie. Nous sommes tous les témoins d'un état d'esprit, d'une multitude de sensibilités propres à notre époque. Cet air du temps qui est aussi éphémères que nos propres vie.

Stéphane DADO a dit…

A l'anonyme du commentaire 19

Merci pour cette intervention. J'ai envisagé ces billets tout au plus comme la chronique quotidienne de mes coups de coeur ou coups de gueule. Ils sont d'autant plus authentiques et vrais (merci Laurence) que je n'ai aucun impératif d'audimat, je ne cherche à convaincre personne. Juste à partager mes enthousiasmes avec ceux qui le souhaitent et à entendre leur propre réflexion. Et sans le moindre mépris pour le public. Comme à l'OPL où c'est effectivement une règle d'or, je ne conçoit d'ailleurs pas qu'il en soit autrement.

Etre simple... Oui, je vous l'accorde, le style n'est pas toujours limpide, les tournures de phrases sont complexes. Je dois préciser que le français n'est pas ma langue maternelle. Je pense le parler plutôt bien mais ma syntaxe est encore trop souvent "encombrée" par des constructions de phrases propres à la langue grecque. J'en tiendrais compte dans mes billets à venir. Je vous propose même de me faire part des idées qui vous semblent obscures, je tenterai de les éclairer sans problème.

Cette aventure "blogueuse" est totalement nouvelle pour moi, elle me fera forcément évoluer au contact des commentateurs. Mais, quitte à me répéter, le contenu ou son traitement me sont propres, qu'ils soient encyclopédiques, d'avant-garde (ah bon?), marxistes, constructivistes ou que sais-je encore...

Je propose d'en rester là pour aujourd'hui.

Anonyme a dit…

Je partage tout à fait l'avis de Claudia et d'Alain, bravo pour ce blog foisonnant !
Et au diable les grincheux !
Marianne

Anonyme a dit…

Tu n'as ni à t'excuser ni à te justifier pour la qualité de ton blog. Il n'est pas fait pour les imbéciles. Ils sont aussi nombreux sur le net qu'ailleurs. L'ouverture d'esprit manque surtout à ceux qui te reprochent de ne pas en avoir. C'est eux qui méprisent le public. C'est tellement plus facile d'être démago et réducteur. On échappe à cela ici. Thanks man!

Fabienne a dit…

Je souhaiterais dire aux lecteurs que je trouve le blog de Stéphane Dado très intéressant à tous points de vue. Il est largement documenté, agréable à lire et aborde des sujets aussi diversifiés que culture, politique, actualité, technologies, loisirs... Les belles photos contribuent également à en faire un espace agréable et convivial. Tout un chacun peut y trouver une mine d'infos et bien entendu donner son "retour" s'il le souhaite. Pour ma part il m'a donné récemment l'occasion de faire une petite visite namuroise en compagnie de ma filleule. En effet quelques jours auparavant, j'avais lu l'article de S.D. à propos de l'expo "Autour de Maeterlinck" et cela m'a inspiré l'envie et la curiosité de découvrir et de faire découvrir cette exposition. Nous avons passé une bonne partie de la journée à admirer l'oeuvre des peintres et sculpteurs symbolistes et à plonger dans leur univers. Comme quoi l'on peut conjuguer découverte culturelle et flânerie. Ma filleule a été ravie et moi de même.

Stéphane DADO a dit…

@ Laurence, Marianne, Sophie et Fabienne

Merci pour ces encouragements...