Le samedi radieux de ce week-end m’a donné envie de retourner dans le Pajottenland, cette région plate et fertile du Sud-Ouest de Bruxelles, entre la Dendre et la Senne qui englobe la commune d’Anderlecht où j’ai grandi, mais aussi, Halle, Enghien, Lot et enfin Beersel.
Tous les écoliers bruxellois découvrent leur premier château fort précisément à Beersel, une petite bourgade du Brabant flamand à quelques encablures de Bruxelles. Le lieu appartient à l’imaginaire collectif des habitants de capitale, il n’est d’ailleurs pas innocent qu’une des bandes dessinées qui incarne le mieux la Belgitude, la série « Bob et Bobette », imagine l'un des ses albums (De schat van Beersel) dans ce cadre prestigieux.
Enfant, je n’ai pas échappé à la visite scolaire du lieu et, comme mes camarades de classe, j’y pris plaisir à me laisser envahir par tout l’imaginaire fantasque des contes gothiques. J’étais effrayé par ces invisibles squelettes qui croupissaient au fond des oubliettes, admiratif devant ces cascades d’huile bouillante que déversaient les mâchicoulis ou intrigué par les astucieuses meurtrières qui sauvaient la vie des "bons" archers et donnaient la mort aux "méchants" ennemis.
Le château a conservé une structure intacte qui remonte aux années 1300 : trois tours de gardes reliées par un chemin de ronde irrégulier mais praticable encadrent une cour centrale assez vaste où les villageois se réfugiaient en temps de guerres ou d’épidémies. Si les fenêtres et la couverture des tours ont été réaménagées au début du XVIIe siècle, l’allure générale garde encore une grande cohérence. Chaque tour est bâtie sur trois niveaux. Chaque niveau, que l’on rejoint par un escalier à colimaçon étroit, comprend une pièce principale haute et vaste. La pièce du dernier niveau est généralement ceinturée par un couloir de garde paré de multiples fenêtres qui permettaient une surveillance accrue du paysage brabançon. Aucun mobilier, portrait, éclairage ne vient déranger ces pièces qui offrent la beauté de leur structure et l’éclat hautain de leurs pierres séculaires.
Enfant, je n’ai pas échappé à la visite scolaire du lieu et, comme mes camarades de classe, j’y pris plaisir à me laisser envahir par tout l’imaginaire fantasque des contes gothiques. J’étais effrayé par ces invisibles squelettes qui croupissaient au fond des oubliettes, admiratif devant ces cascades d’huile bouillante que déversaient les mâchicoulis ou intrigué par les astucieuses meurtrières qui sauvaient la vie des "bons" archers et donnaient la mort aux "méchants" ennemis.
Le château a conservé une structure intacte qui remonte aux années 1300 : trois tours de gardes reliées par un chemin de ronde irrégulier mais praticable encadrent une cour centrale assez vaste où les villageois se réfugiaient en temps de guerres ou d’épidémies. Si les fenêtres et la couverture des tours ont été réaménagées au début du XVIIe siècle, l’allure générale garde encore une grande cohérence. Chaque tour est bâtie sur trois niveaux. Chaque niveau, que l’on rejoint par un escalier à colimaçon étroit, comprend une pièce principale haute et vaste. La pièce du dernier niveau est généralement ceinturée par un couloir de garde paré de multiples fenêtres qui permettaient une surveillance accrue du paysage brabançon. Aucun mobilier, portrait, éclairage ne vient déranger ces pièces qui offrent la beauté de leur structure et l’éclat hautain de leurs pierres séculaires.
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