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Liège, Belgium
Né à Bruxelles dans une famille d'origine grecque, turque, albanaise et bulgare. Etudes secondaires gréco-latines. Licence en Histoire de l'art, Archéologie et Musicologie de l'Université de Liège. Lauréat de la Fondation belge de la Vocation. Ancien journaliste à La Libre Belgique et La Gazette de Liège. Actuellement Chargé de mission développement et médias à l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Directeur artistique-adjoint du Festival des Nuits de Septembre. Enseigne l'Histoire sociale de la musique aux Alumni de l'Université de Liège.

vendredi 4 juillet 2008

L'Eté grec (5e journée)


Manos LOIZOS, To zeimbekiko tis Evdokias
Auteur du plus fameux Zeibekiko (équivalent instrumental du rebetiko, interprété ici par Theodorakis), Manos Loizos, né en 1937 à Chypre, est parti étudier la pharmacologie à Athènes à 17 ans avant de se consacrer pleinement, en autodidacte à la musique dès 1963. Il est à mettre sur le même pied que Theodorakis et Hadjidakis, même s'il est moins connu que ces derniers à l'étranger. Virulent opposant au Régime des colonels, membre actif du parti communiste, il est décédé à Moscou en 1982.

Programme du jour :
- Visite du théâtre et du site archéologique d'Epidaure
- Nauplie

2 commentaires:

Anonyme a dit…

N'est-elle pas délicieuse cette Grèce que nous aimons tant? S'aghapô, Elladha mou!

"Voici donc, étranger, la terre aux beaux chevaux:
Le monde ignore sa pareille.
Voici Colone au sol d'argent.
Partout on peut prêter l'oreille
Au rossignol aigu, dans les creux verdoyants.
De sous le lierre noir il se garde caché,
Où dieu, loin du soleil
Et loin du souffle des tempêtes,
Suspend ses mille fruits sous la dense feuillée.

Et chaque jour, sous la rosée céleste,
Diadème ancien des deux grandes déesses,
Avec le safran couleur de vermeille,
Croît le narcisse aux grappes épaisses.
Les sources du Céphise ignorent le sommeil,
Elles coulent à flots et enserrent nos prés.
Et puis, il est un Arbre inouï dans l'Asie,
Un Arbre dont jamais n'a germé de pareil
Dans l'île de Pélops,
La Grande Terre des Doriens.
L'Arbre jamais vaincu, renaissant de lui-même,
Terreur des lances ennemies,
Partout le sol en est fleuri.
C'est le nourricier des enfants,
C'est l'olivier aux feuilles pâles.
Qu'ils soient jeunes ou vieux,
Les chefs des ennemis
Ne pourront rien contre sa vie."

Sophocle. Oedipe à Colone.

Bien affectueusement, Catherine.

Stéphane DADO a dit…

Salut Catherine, cela fait des lustres.... Et merci pour ce texte...