Afin de souffler après ces neufs journées américaines à l'OPL, je relis quelques pages du poète grec Théognis (VIe siècle ACN), aristocrate de Mégare dont une part importante de l'oeuvre a été conservée sans dommages. Quelques passages moralistes, quelques réflexions sur la vieillesse et de beaux vers qui invitent à jouir du vin et de l'amour. A titre d'exemple, ce quatrain adressé à Cyrnus, amant infidèle que Théognis ne cessera pourtant pas d'aimer :
"L'amour est dur et doux, et de fiel et de miel,
Cyrnus, jusqu'à l'instant du don ou du déni.
Ensuite, si c'est oui, c'est un bien infini,
Et si c'est non, de tous nos maux le plus cruel."
Cyrnus, jusqu'à l'instant du don ou du déni.
Ensuite, si c'est oui, c'est un bien infini,
Et si c'est non, de tous nos maux le plus cruel."
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