De quoi savourer la perfection musicale de l'enregistrement (insurpassable!) et la beauté suprême de l'ouvrage. Initialement écrite pour l'Orlando paladino, l'aria "Del profondo cieco mondo", évoquée il y a peu, est largement citée dans ce court reportage :
En entendant cette musique, je m'étonne qu'aucune maison d'opéra belge ne la propose, alors qu'elle est splendide. Méconnaissance des directeurs d'opéra? Incompatibilité des goûts du public ? Robert B.
RépondreSupprimerMerci pour votre intervention. La redécouverte des opéras de Vivaldi est encore très récente, il est donc nécessaire d'avoir plus de recul pour faire le tri entre les différentes partitions à monter.
RépondreSupprimerIl faut également une certaine distance pour discerner les oeuvres de Vivaldi qui ont un réel potentiel scénique. Avoir une bonne musique ne suffit pas nécessairement pour monter un opéra....
Enfin, il est nécessaire de recourir à des metteurs en scène curieux et cultivés pour donner une lecture intelligente de ces oeuvres. Là encore, cela ne court pas les rues.
Pour ce qui est des maisons opéras belges, le problème est qu'elles ne disposent pas en leur sein d'orchestres sur instruments anciens adaptés à cette musique; critère indispensable pour proposer ces ouvrages dans des conditions d'exécutions optimales. On peut de temps en temps faire appel à des ensembles comme l'Orchestre baroque de Freiburg ou le Concerto Köln, mais cela coûte les yeux de la tête, et c'est sans doute moins approprié qu'un véritable orchestre baroque italien comme Modo Antiquo...